Le soleil de juin baigne les ruelles étroites du centre historique de Montpellier, illuminant les façades séculaires des hôtels particuliers. C’est ici, dans ce dédale de pierre et d’histoire, que s’est déroulé le Festival des Architectures Vives.

Le thème de cette édition, “Rythme”, résonne dans chaque cour intérieure, chaque recoin secret. Les équipes internationales de jeunes architectes ont relevé le défi de créer des architectures éphémères, des œuvres qui dansent avec la lumière et le temps. Leurs créations, tels des pas de danse, ont transformé ces espaces clos en scènes vivantes.

À l’hôtel d’Aures, une installation de verre et de métal semble flotter au-dessus du sol, ses courbes harmonieuses évoquant une mélodie suspendue. À la CCI Hérault, des fils tendus entre les colonnes forment une partition aérienne, vibrant au gré du vent. L’hôtel du Palais des Guilhem, quant à lui, abrite une sculpture monumentale, un crescendo de bois et de béton. Les visiteurs se perdent dans ses méandres, découvrant des perspectives inattendues, des rythmes insoupçonnés.

Le public, curieux et émerveillé, a arpenté ces lieux magiques du matin jusqu’au crépuscule. L’entrée était libre, offrant à tous la possibilité de se laisser emporter par cette symphonie architecturale.

Le FAV 2024 reste une parenthèse enchantée

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